• 13h d'avion c'est long mais c'est bon !

    Après avoir posés les pieds à Madrid, nous nous dirigeons vers le terminal international. Je découvre pour la première fois l'aéroport Bajaras et je dois dire que je suis vraiment impressionné par sa taille gigantesque. Notre petit aéroport marseillais fait pâle figure à côté...

    13h d'avion c'est long mais c'est bon !

    Malheureusement, dans l'excitation et la précipitation, Benjamin se rend compte qu'il a oublié son téléphone portable dans la pochette du siège devant lui. On presse alors le pas pour trouver un comptoir Iberia. L'avantage c'est que celui-ci se trouve juste à côté de notre porte d'embarquement.

    Les hôtesses d'Iberai nous informe que l'avion est déjà reparti vers Marseille et que nous ne saurons pas avant 12h30 si le téléphone y a bien été trouvé. Nous décollons à 11h40, donc c'est râté... Il faudra attendre qu'on soit arrivé chez Raymond et Nadine pour avoir une connexion wifi afin de contacter le service clients d'Iberia via internet et les objets trouvés, mais également faire opposition...à la carte bleue que Benjamain avant avec son téléphone ! C'est la totale !

    Après quelques moments de stress, le retour à la pensée du paradis qui nous attend calme tout le monde, et nous attendons avec impatience d'embarquer sur le vol IB 6837 vers Santiago du Chili. 

    Notre vol !

    Notre vol est prêt !

    A 11h05, l'annonce de l'embarquement se fait entendre et nous nous dirigeons vers l'A340 qui doit nous conduire vers notre destination. Nous nous retrouvons installés vers la queue de l'appareil, à deux rangs près les uns des autres. Le top ! L'hôtesse d'Iberia à Marseille a bien fait son travail et en plus David a un hublot ce qui va nous permettre de faire de belles photos durant le vol. L'avion est également assez récent et nous avons chacun un écran personnel afin de suivre le trajet, de regarder des films, d'écouter de la musique ou de jouer à des jeux histoire de trouver le temps moins long.

    Pikachu joue au poker

     Pikachu et nous passons le temps comme nous le pouvons.

     

    Le voyage se fait assez calme jusqu'aux cotes sud américaines. Un repas nous est servi vers 13h30, qui n'a pas de quoi rassasier notre Shrek national Denis. Puis tout le monde décide de se reposer un petit peu car nous sommes loin d'être arrivés. Après quelques photos de notre Pikachu national et pas mal de franches rigolades, après avoir rempli également les divers documents nécessaires aux formalités administratives chiliennes, Laurent F aperçoit par le hublot une longue étendue sableuse sur la cote brésilienne: un désert nommé Lençois Maranhenses, impressionnant par le contraste saisissant qu'il offre avec la couleur de l'océan et la verdûre qui l'entourent. Et puis nous réalisons que ça y est, nous sommes au dessus de l'Amérique du Sud et notre destination se rapproche.

    Les cotes brésiliennes

     Le Désert Lençois Maranheses au Brésil vu par le hublot de l'A340

     

    Nous nous délectons également des nombreux deltas qu'on peut aperçevoir près des cotes brésiliennes, ainsi que des nombreux cours d'eau qui parcourent cette terre, sans oublier ces étendues verdâtes qui semblent infinies...Nous ne sommes pas au dessus de l'Amazonie mais c'est déjà très impressionnant !

    L'excitation redescend légèrement car il nous reste encore quand même près de 5h de vol. Ces dernières vont être agitées par de très nombreuses turbulences tout le long du vol au dessus du Brésil mais pas de quoi effrayer notre petite bande malgré l'importance de certaines. Après avoir ensuite survolé le Paraguay et manger un second repas, l'excitation est à nouveau à son paroxisme : nous sommes à présent proche de la frontière argentino-chilienne et nous commençons à apercevoir les Andes ! 

    On y est presque !

    Nous y sommes presque !

     

    Les appareils photo se mettent en route, à la recherche des plus hauts sommets Andins, principalement de l'Aconcagua près duquel nous passerons. David réussit à le photographier et nous sommes tous comme des enfants à regarder les nombreux glaciers sur ces hauts sommets.

    Quelques virages plus tard, voilà que nous amorçons enfin la descente vers l'aéroport Arturo Benitez de Santiago. Ca y est, nous sommes au dessus du Chili, plus que quelques minutes à patienter avant de toucher la Terre Sainte de l'Astronomie !

    L'aéroport se pose sans encombre, accompagné par les applaudissements des passagers ! Hey, c'est son travail hein!? On vous applaudit vous, quand vous travaillez? Non mais !

    Mais voilà, le plus important est qu'après 1 an d'attente et un voyage de près de 18h, nous sommes enfin au Chili !!! Et tout le monde est ravi !

    Maintenant, place aux formalités administratives...super !

    Le passage à la police des frontières chilienne se fait assez rapidement et à notre grand soulagement tout le monde peut entrer sur le territoire sacré. On avait peur pour notre Papy Astram Jean Luc, mais chuuut il ne faut pas le lui dire !

    La récupération des bagages se trouve être assez longue, et après la crainte de voir l'un d'eux égarés comme ça peut arriver, nous trouvons chacun les notres. S'en suit ensuite le dernier contrôle sanitaire et enfin nous sommes officiellement sur le territoire chilien ! HOURRA ! Il est 21h30.

    Le premier contact avec le ciel austral est décevant. Nous sommes évidemment entourés de pollution lumineuses, et en dehors de Alpha et Bêta du Centaure, nous aperçevons autant d'étoiles qu'à Marseille, à savoir pas grand chose !

    Après un passage au change, nous nous dirigeons vers le bus qui nous amènera vers la station Alameda où nous prendrons un autre bus vers la ville d'Ovalle. 

    On arrive à cette fameuse station vers 22h30, avec Laurent F nous allons récupérer les billets de bus que nous avait réservé Raymond pour un départ prévu à 0h10. En attendant, nous allons nous acheter deux/trois collations pour le trajet. La station fourmille de vie alors qu'il est très tard. Notre premier contact avec l'habitant chilien est délicat tellement c'est différent de chez nous français.

    Pikachu prend le bus

    Pikachu va prendre le Turbus jusqu'à Ovalle

     

    Le bus arrive à l'heure, nous nous installons dans des sièges semi inclinés qui nous permettrons de dormir une partie des 5h de route. Après être sortis de la banlieue de Santiago, le bus éteint ses lumières et les passagers s'endorment pour la plupart. Pour ma part, j'entame une longue conversation avec Alexandre au sujet des beautés du ciel qui nous attendent, de nos expériences respectives, de matériel,...bref de tout ce que nous aimons !

    A un moment, nous passons entre quelques collines épargnées par la pollution lumineuse. En deux minutes à peine, une voie lactée parfaite apparaît alors que mes yeux sont toujours en mode diurne...Tout le monde dort sauf Alexandre et moi-même, et il en profite pour me montrer Omega du Centaure, la Croix du Sud et le Sac à charbon. C'est mon premier contact avec le Ciel Austral, je n'ose pas imaginer le ciel de l'Hacienda ou du Tres Cruces ! Quelle beauté !

    Nous arrivons à Ovalle à 5h du matin, avec un peu d'avance et notre hôte Raymond n'est pas encore là. On se dit certainement qu'il ne nous attendait pas aussi tôt. A la station de nombreux chiens sont présents, et l'un deux m'adopte...Ca ne durera pas entre nous, entre les puces et autres saletés qui l'habitent !

    Puis enfin Raymond arrive à 6h. Nous mettons les bagages dans les deux 4x4 et partons vers la Hacienda ! Le séjour débute vraiment !

    13h d'avion c'est long mais c'est bon !

    Pikachu est prêt à aller à la Hacienda !

     

    On s'arrête à une station essence où un chilien nous lave le parebrise et gratte son billet. Encore pire que certains chez nous, ils sont en plus menteurs ! Nous, gentils comme tout, lui donnons 1000 pesos (l'équivalent de 1,3€). Et il va voir notre hôte Raymond en lui disant que nous n'avons rien donné. C'est beau ! Et le pire dans tout ça, c'est que les chiliens ne donnent '"que" 100 pesos généralement, ce qui est déjà énorme pour eux ! On lui a fait sa semaine !

    On reprend ensuite la route, et le soleil se lève progressivement. Il n'y personne sur la route, on traverse des villages plus petits les uns que les autres. Puis on quitte enfin le goudron pour nous retrouver sur les sentiers de montagnes. Plus que 30mn de route !

    La montée est diificile, mais belle. Les paysages sont somptueux. Une terre presque brûlée, parfois rouge, parfois beige, parfois marrons. Une végétation quasi inexistante en dehors des cactus du fait d'une grande sécheresse. C'est un paysage désolant mais magnifique à la fois.

    Nous nous arrêtons chez un voisin de Raymond qui nous avait prêté un 4x4 pour en reprendre un autre et nous repartons. On passe près d'un petit village avec une église en bois, et même un terrain de foot. Pas droit certes, pas d'herbe non plus, mais un terrain où tous les weekends des chiliens font des kilomètres pour venir y jouer !

    Encore 3km de montée et enfin, nous sommes à la Hacienda, perdue entre des collines, isolée du monde.

    L'arrivée se fait aux alentours de 8h30. Enfin. Et ça se résume en deux mots :

    LE PARADIS.

     

    La Hacienda vue de la Colline de l'Observatoire

    La Hacienda des étoiles, vue du chemin qui mène à l'observatoire

     

    A suivre : Récit de la première soirée d'observation.


  • Commentaires

    1
    domi22085
    Dimanche 15 Février 2015 à 21:04

    eh bien quel voyage, on aurait dit le voyage de l'emission "rendez-vous en terre inconnue" !!!! bonne continuation et à bientôt de vous lire !!!!

    2
    benistoy
    Lundi 16 Février 2015 à 08:16
    Merci de prendre le temps de retranscrire ainsi au fil de l'eau votre séjour. Ça nous permet d'être avec vous !
    Quel voyage !
    Vivement la suite :-)
    3
    helene
    Lundi 16 Février 2015 à 12:56

    L'aventure a bien commencé pour vous !


    mais pourvu que Benjamin retrouve son teléphone et CB


    merci pour ce récit

    4
    Rémi
    Lundi 16 Février 2015 à 22:06

    Tu peux nous montrer une photo de l'Aconcagua STP ?

    5
    gillounet
    Mardi 17 Février 2015 à 15:46
    Je suis votre périple jour après jour sur le 2ème post. Juste que y a pas le wifi au Salado et au salar. Retour de la connexion et des nouvelles vendredi, c'est loin, c'est long !
    Pétez vous bien les rétines et faites chauffer les APN pour les copains qui bossent. Bises à tous.
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    6
    Daniel
    Mercredi 18 Février 2015 à 11:57

    Merveilleux voyage en vue, de tout coeur avec vous, Benj, tu ne m'étonnes pas, oublies, le temps est au rêve


    Daniel

    7
    Vendredi 20 Février 2015 à 22:16

    Coucou !

    Merci à tous pour vos commentaires !

    @ Rémi : on n'est pas sûr que ce soit l'Aconcagua, maisje vais te mettre la photo ;)

     

     

    8
    Mercredi 14 Février 2018 à 17:11

    C'est vrai que 13h c'est long, mais vu les photos, cela a l'air de les valoir!

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