Voici les participants à notre fabuleux périple chilien, présentés par ordre alphabétique. On pourrait nous appeler "la Communauté du Ciel Austral", mais on veut éviter un procès !

Alexandre :

Habitant dans l'ile de Blaison, sur la Loire, près d'Angers (49), donc bien loin de Marseille, je fais de l'astronomie depuis 1981-82...il y a donc bien longtemps.

Fana de ciel profond, notamment de comètes, je fais maintenant essentiellement du visuel avec différents instruments, des jumelles J 43x10, aux J 80x15, avec ma lunette  Scorpio ED de 90 mm, mon vénérable Mizar T 120 (que j'ai depuis 1984 !), et avec un T 250 dobson... en attentant bien mieux. J'ai accès aussi à la coupole de mon club astro tout près de chez moi avec un T 400 newton.

Je finalise un projet (très ambitieux vue la météo depuis quelques années !) consistant à observer systématiquement et décrire le plus rigoureusement le maximum d'objets du ciel profond à travers un T 400 ! (plus de 5100 descriptions à ce jour), pour en faire une base de données interactive. Non je ne vais pas le faire pour l'hémisphère austral, quoique... j'ai "quelques" données.

Depuis 1998, je suis le rédacteur des rubriques Au méridien et Pas à pas dans la revue Astronomie magazine, consacrés aux observations du ciel profond.

J'ai eu la chance de voyager par-ci par-là pour l'astro, du site de Château Renard dans le Queyras (que j'ai bien connu dans les années 1990), ou bien pour voir des éclipses, la totale de 1999 (impeccablement vue et photographiée...et oui quelle chance !) et l'annulaire de 2005 en Espagne.

Et enfin de connaître Laurent Ferrero et ses collègues du club marseillais, et ainsi profiter avec certains d'entre eux du ciel austral chez "Raymond" en 2009 et 2012, et .... le prochain voyage dans quelques jours.

Benjamin : A venir !

David :

Les pieds sur Terre, la tête dans les étoiles. Et bien ce n'est pas moi, moi c'est tout dans les étoiles.

Passionné dès l'enfance par ce qu'il se passe au dessus de nos têtes. Je me suis mis sérieusement à l'astronomie depuis plus de 2 ans maintenant. Faisant aussi de la photographie, j'ai commencé l'astronomie par de la photo que je pratique avec mon Nikon D7000. Pour ce voyage au Chili, je me suis offert une nouvelle monture automatisée : une Skywatcher  Star Adventurer. Et depuis un an je fais aussi de l'observation visuelle avec une simple paire de jumelles 15x70 qui fera, bien sûr, parti du voyage.

Dans le civil, je suis ingénieur en informatique exilé à Antibes dans les Alpes-Maritimes.

Le Chili et son hémisphère sud seront une première pour moi. J'espère que je vous ramènerai de magnifiques photos, vidéos et time-lapse du Chili.

Denis : A venir !

Florian :

Le benjamin de la bande (à ne pas confondre avec l'autre Benjamin )

Fan d'astro depuis tout petit, en particulier grâce à la comète Hale Bopp et l'éclipse totale de 1999, j'ai fait une grande parenthèse durant mon adolescence entre d'autres passions (le foot) et les études, avant de m'y remettre il y a près de 2 ans et l'acquisition de mon premier véritable instrument, un dobson 254mm.

Fascinés par tous les objets qui peuplent notre univers, j'ai quand même une attirance toute particulière pour les galaxies et les comètes.

J'ai la chance de faire partie depuis 2 ans d'un groupe d'astronomes amateurs passionnés formidables, d'être entouré de puits de sciences et grâce à eux j'apprends sans cesse à maîtriser notre ciel un peu d'avantage.

Ce sera ma première dans l'hémisphère sud, et me considérant encore comme un simple débutant sous notre ciel, j'aurai l'impression de tout recommencer. Mais quel commencement, avec le plus beau ciel qui puisse nous être donné de voir !

Jean-Luc :

 Je fais de l'astronomie depuis 1980. Mais c'est avec la rencontre des astronomes du Club d'Aubagne que ma passion n'a cessé de croître. Il faut dire que les passages des comètes dHalley, de hyakutaké et de Hale-Bopp ont été des événements astronomiques qui ont fini d'accrocher mes yeux aux étoiles. Je suis aussi passionné de photographie et c'est tout naturellement que je pratique l'astrophotographie. Maintenant mon cercle d'amis du ciel s'est élargi avec des rencontres régulières organisées sur Internet par un forum dynamique et chaleureux.

J'ai commencé avec un télescope 114x900, mais je l'ai très vite remplacé par un Celestron C8 sur monture Vixen GP que je possède toujours. J'utilise maintenant un Nikon D700 avec un 300 mm AIS sur la même monture  pour faire de la photographie grand champ.

C'est en 2003 que mon premier voyage au Chili m'a fait connaître un pays aux paysages andins fantastiques. Mais le choc visuel est indéniablement donné par le ciel austral d'une pureté des origines. C'est le Graal des astronomes amateurs et professionnels.

Pour mon retour au Chili, 11 ans après, je pars avec une équipe d'amis dont certains étaient déjà là en 2003. J'espère vivre une aventure inoubliable et la partager au retour avec ma famille et amis.

Encore un mot pour dire qu'à soixante ans je suis (aussi) le benjamin de l'équipe car les voyages forment la jeunesse, c'est bien connu.

Laurent F :

Passionné par l'astronomie depuis l'âge de 13 ans, j'ai débuté avec une simple paire de jumelles, puis un télescope de 114mm. Je suis particulièrement attiré par l'observation de terrain et le dessin astronomique qui me permettent d'avoir un contact direct avec l'univers, d'entrer en communion avec le monde des étoiles. C'est donc l'oeil à l'oculaire que je découvre les nébuleuses, les galaxies, les amas et autres comètes. Afin d'améliorer la vision de ces objets et de percevoir leurs plus subtils détails j'ai changé de nombreuses fois d'instruments en augmentant en diamètre. Aujourd'hui j'ai trouvé mon bonheur avec mon Sumerian Canopus 381 mm.

Afin de profiter de toute la splendeur de la voûte céleste je n'hésite pas à parcourir la France et même le monde (Chili, Ténérife, Maroc ...) à la recherche des cieux les plus noirs. Ce voyage au Chili sera le 4eme du nom car de tout les sites que j'ai pu tester rien n'égale le ciel du désert d'Atacama. Il s'agit sans aucun doute de l'un des meilleurs spot d'observation de la planète ! Le Chili est à l'astronome ce que Hawaii est au surfeur, la terre sacrée des observateurs du monde entier, un lieu mythique où même les professionnels ont installés quelques uns des meilleures télescopes modernes.

Sinon les astronomes amateurs me connaissent plutôt comme l'auteur de la série d'atlas "splendeurs du ciel profond", je suis aussi le découvreur de plusieurs nébuleuses planétaires, de quelques amas ouverts, et d'une étoile double australe débusquée sur un logiciel de cartographie céleste et que je compte bien observer pour la première fois en vrai lors de notre voyage au chili.

Je suis heureux de repartir vers de nouvelles aventures avec mes amis et de savoir que certains vont pouvoir découvrir pour la première fois ce pays magnifique et son ciel incomparable.

Laurent T : 

 J'avais bien dans mon jeune âge un petit guide du ciel et une paire de jumelles mais c'est sur le tard, la trentaine passée, que je me suis passioné pour l'observation et le dessin astronomique en participant aux sorties de l'Astroclub Aubagnais et des RAGBR. Incurablement atteint par le virus des astronomes amateurs, j'ai construit un observatoire à toit roulant, pompeusement baptisé POP et qui abrite une EQ6 supportant une 80ED et un C9. Poussé par les récits de Bertrand Laville, j'ai entrepris voilà trois ans déjà la conception et la réalisation d'un T355 de voyage,  nommé Namib Mikado. Après m'avoir accompagné pendant l'hiver austral 2013 dans un safari en Namibie, il est à nouveau du voyage pour cette visite estivale du ciel de l'hémisphère sud.